
Brenda, qui est âgée de 52 ans, lutte depuis dix mois déjà contre un cancer pulmonaire et glandulaire métastasé. Ayant subi entre‐temps quatre séances chimio et 27 séances de radiothérapie, elle suit actuellement un traitement immonuthérapeutique. Cette thérapie n’agit pas directement sur la tumeur, mais elle revigore le système immunitaire lui permettant à nouveau de détecter et d’attaquer des cellules cancéreuses.
« Par la médication que je dois prendre, je suis confrontée chaque jour de nouveau à mon cancer. Ce sera pour toujours, puisque ma tumeur ne peut être éliminée. »
Vous trouvez ici des histoires, des idées et des opinions de témoins individuels. Il se pourrait cependant que votre situation soit complètement différente. Si tel est le cas, ces idées ne vous seront guère utiles.
« Comment le cancer fut‐il décelé ? Je souffrais d’une fatigue anormale et je toussais souvent. Les sirops contre la toux que j’achetais, ne me soulageaient nullement. Finalement, je me suis rendu chez le pneumologue. Celui‐ci a découvert une tumeur dans mes poumons. »
Sur le scanning, le pneumologue découvrit une tumeur de 7,5 cm. « Elle devait y être depuis pas mal de temps. La tumeur ayant été examinée, j’appris deux semaines plus tard qu’elle était maligne. J’avais un cancer métastatique du poumon et des glandes », raconte Brenda.
« J’ai eu quatre séances de chimio et 27 de radiothérapie. J’en étais très malade et je suis très vite fatigué. Il me suffit de faire la vaisselle pendant une demi‐heure pour être épuisée. »
Le médecin a avertit Brenda qu’elle avait un risque de 95 pour cent de perdre ses cheveux à la suite de la chimio et de la radiothérapie. « Finalement, je n’ai jamais perdu mes cheveux. Et j’en suis tellement heureuse », dit Brenda en rayonnant de joie.
« Incrédulité… Voilà le sentiment qui me dominait lorsque j’ai appris la nouvelle. Je ne me sentais pas malade et je ne croyais donc pas que j’avais une tumeur pulmonaire, que j’avais un cancer. Il m’était impossible de l’accepter. « Le médecin me disait : ‘C’est pire que tu ne le fais croire, Brenda. Tu es malade, mais tu refuses de l’accepter !’. Il avait raison. »
« Par la médication que je devais prendre quotidiennement, je suis confrontée chaque jour à mon cancer. Ce sera pour toujours, puisque ma tumeur ne peut être éliminée. Entre‐temps, j’ai appris à l’accepter. »
« Je suis très angoissée. J’ai peur de mourir. Chaque matin que je me réveille, je suis tellement heureuse de pouvoir ouvrir les yeux ! Mon médecin me disait que, si ma tumeur pouvait être éliminée, je ne me préoccuperais psychologiquement pas trop de la perspective de ‘mourir’. Heureusement, je peux très bien en parler avec ma psychologue. »
« Mon ami signifie tout pour moi. J’ai besoin de lui. Il a mal vécu cette situation et il a également consulté une psychologue à ce propos. Il pouvait très difficilement accepter que j’aie un cancer. C’est d’ailleurs toujours le cas. Mais nous pouvons très bien en parler à nous deux. Il y est toujours pour moi. Dès le jour où nous avons appris que j’avais un cancer, il est resté à la maison pour me soigner. Et cela pendant cinq mois ! »
« Ma famille est très importante pour moi. Au début, les membres de ma famille s’attristaient beaucoup du fait que j’avais un cancer et ils craignaient que j’allais mourir. Mais à présent, on ne voit plus que je suis malade. Ils ne pensent plus que je suis malade et ne me demandent plus comment je vais. Et c’est tant mieux ! Je ne veux pas qu’ils me plaignent trop ni qu’ils soient tristes. Mais ils y sont vraiment pour moi ! »
« J’ai fumé pendant 37 ans. De mes 14 jusqu’à mes 52 ans. Quand je vois à présent des gens qui fument, je trouve toujours que ça sent bon. Il m’arrive encore d’avoir envie de fumer, mais je ne le fais pas. Dès que j’ai appris que j’avais un cancer pulmonaire, j’ai immédiatement arrêté de fumer. »
« J’ai eu quatre séances de chimio et 27 de radiothérapie. J’en étais très malade et je suis également très vite fatigué. Il me suffit de faire la vaisselle pendant une demi‐heure pour être épuisée. »
Le fait d’être malade et d’avoir besoin de soins a des conséquences financières. Pour Brenda aussi, la maladie est une importante charge financière. « Maintenant que je ne peux plus travailler, je dépends d’une allocation. Je n’ai donc plus le salaire mensuel que je touchais naguère. Je gagnais 1600 euros par mois et recevais en outre des tickets‐repas. À présent, je dois me débrouiller avec 900 à 1000 euros, sans tickets‐repas ni primes. Mon ami m’aide à arrondir les mois. Mais s’il était possible, je reprendrais le travail dès demain. Rien que pour l’argent. »
Le fait d’être malade et d’avoir besoin de soins a des conséquences financières. Pour Brenda aussi, la maladie est une importante charge financière. « Maintenant que je ne peux plus travailler, je dépends d’une allocation. Je n’ai donc plus le salaire mensuel que je touchais naguère. Je gagnais 1600 euros par mois et recevais en outre des tickets‐repas. À présent, je dois me débrouiller avec 900 à 1000 euros, sans tickets‐repas ni primes. Mon ami m’aide à arrondir les mois. Mais s’il était possible, je reprendrais le travail dès demain. Rien que pour l’argent. »
« Je profite beaucoup plus de petites choses. À l’époque, j’allais beaucoup travailler, mais à présent j’essaie de profiter chaque jour d’une chose ou d’une autre. Ne fût‐ce que d’un petit tour en voiture ou de ma belle maisonnette. Je me rends par exemple chez la pédicure et la manucure pour me faire soigner les pieds et les mains. Autrefois, je ne le faisais pas. »
« Je voudrais voir l’avenir en rose, mais... Je ne cesserai pas de faire des projets, mais secrètement, je me dis parfois ‘espérons que j’y serai encore’ »